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Le Musée du Miel

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abeille

Récolte de miel dans une ruche tombeau traditionnelle Marocaine

Abeilles à l'entrée de la ruche-tombeau
Ce 09 novembre 2011, c'est au petit matin (7H30!) que nous accompagnons Ibrahim, employé du Jurassic Casbah Hotel de notre ami Zaid, pour une récolte de miel dans une ruche traditionnelle, à quelques dizaines de mètres de notre chambre....

Ici le travail sur les ruches s'effectue aux premières heures du jour, Ibrahim nous affirmant que la fraîcheur matinale engourdie les abeilles: il paraît surpris lorsqu'il apprend que nous choisissons l'après-midi, alors qu'un maximum d'abeilles sont de sortie, pour intervenir sur nos ruches....
Ouverture des ruches traditionnelles marocaines

Après enfumage, la terre est grattée pour libérer la pierre plate obturant l'extrémité de la ruche. C'est vers l'extérieur que se trouvent les galettes stockant exclusivement les réserves de miel. Ibrahim les prélève jusqu'à ce qu'apparaissent les première cellules de couvain.
© Le Musée du Miel

Récupération des galettes de cire chargée de miel

L' opération se répète à l'autre extrémité de lu ruche où Ibrahim retrouve la cage à reine en roseau traditionnelle qui a servi à fixer l'essaim dans la ruche (voir notre article sur l'apiculture traditionnelle au Maroc). Remarquez la casserole de cuisine servant de récipient pour la récolte!
© Le Musée du Miel

fermeture de la ruche tombeau

Il faut maintenant refermer les ruches: inutile d'aller bien loin, le matériau principal se trouve sur place! Un peu d'eau est versée sur le sol pour faire de la boue qui est additionnée de paille. Cette dernière évite que le mélange, en séchant, ne se fissure. Les pierres obturant les extrémités sont repositionnée et le tout colmaté soigneusement avec ce mortier frais. Dans quelques heures il n'y paraîtra rien.
© Le Musée du Miel

Ruches tombeau du Maroc

Il est temps de rentrer pour le petit-déjeuner où une une galette de miel fraîchement récolté nous sera proposée!
© Le Musée du Miel

retour accueil
Cette pratique ancestrale tend à disparaître, et les ruches tombeaux traditionnelles laissées à l'abandon: en effet, vous avez pu vous rendre compte que la visite de ces ruches est fastidieuse, elles ne permettent pas un suivi sanitaire régulier (contrôle des essaims, traitement anti-varroase, etc....) ni même une récolte facile. De plus leur volume limité et surtout fixe, qui ne s'adapte pas à l'activité de l'essaim, favorise l'essaimage. Elle sont donc progressivement remplacées par des ruches à cadre classiques.